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Ecriture

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Ec Ed Em En Ep Eq Es Et Ex
Ech Ecr Ecu
3 novembre 2021
Par Claude MOUNE

Ecriture

Écriture

L’écriture est un moyen de communication qui représente le langage à travers l’inscription de signes sur des supports variés. C’est une forme de technologie qui s’appuie sur les mêmes structures que la parole, comme le vocabulaire, la grammaire et la sémantique, mais avec des contraintes additionnelles liées au système de graphies propres à chaque culture. C’est d’une certaine façon « l’intégration de la langue des hommes au visible »2.

Dans les sociétés humaines émergentes, le développement de l’écriture est probablement lié à des exigences pragmatiques comme l’échange d’informations, la tenue de comptes financiers, la codification des lois et l’enregistrement de l’histoire.
Autour du IVe millénaire avant notre ère
3, la complexité du commerce et de l’administration en Mésopotamiedépasse les capacités de mémorisation des hommes ; l’écriture y devient donc une méthode plus fiable d’enregistrement et de conservation des transactions4.
Dans l’
Égypte antique et en Mésopotamie, l’écriture a pu évoluer pour l’élaboration des calendriers et la nécessité politique de consigner les événements historiques et environnementaux. Ainsi, l’écriture a joué un rôle dans la conservation de l’Histoire, la diffusion de la connaissance et la formation du système juridique.

Le résultat de l’écriture est généralement un texte dont le destinataire est le lecteur.

L’apparition de l’écriture distingue la Préhistoire de l’Histoire, car elle permet de conserver la trace des événements et fait entrer les peuples dans le temps historique. Elle marque aussi une révolution dans le langage et le psychisme, car elle fonctionne comme une extension de la mémoire.

Systèmes d’écritureArticle détaillé : Système d’écriture.

Les systèmes d’écriture peuvent être classés fonctionnellement en trois grandes catégories : logographique ; syllabique et alphabétique3. Certains y ajoutent les systèmes sémasiographiques. Il existe aussi des systèmes mixtes. L’étude des systèmes d’écriture et de leur évolution au cours de l’histoire humaine est l’étymographie.

Sémasiographies

Article détaillé : Sémasiographie.

Les sémasiographies sont des systèmes de communication d’idées qui ne s’appuient pas sur la représentation d’unités d’une langue parlée. Tous les spécialistes ne s’accordent pas à les considérer comme des écritures : on parle également parfois de pré-écritures ou proto-écritures. Les symboles Adinkra des Akans, au Ghana et en Côte d’Ivoire, en sont un exemple.

Écritures logographiques

Article détaillé : Logogramme.

Un logogramme est un caractère ou glyphe écrit qui représente un mot ou un morphème. Il s’agit d’un pictogramme lorsque le logogramme représente directement un objet, d’un idéogramme lorsqu’il symbolise une idée.

En complément, les systèmes logographiques incorporent généralement une composante directement phonétique, représentant des syllabes ou des sons sans référence à un sens précis : on parle alors de phonogrammes.

Dans les anciens caractères chinois, cunéiformes ou dans l’écriture maya, un glyphe peut être un morphème, une syllabe ou les deux. Les hiéroglyphes égyptiens comportent à la fois des logogrammes et des phonogrammes consonantiques.

Un grand nombre de logogrammes est nécessaire pour écrire une langue3.

Écritures syllabiques

Article détaillé : Syllabaire.

Dans un syllabaire, chaque symbole représente une syllabe. Le linéaire B utilisé pour écrire le mycénien ou les kana japonais sont des syllabaires. En moyenne, 80 à 120 signes syllabiques sont typiquement nécessaires pour écrire une langue3.

Écritures alphabétiques

Lamelles de Pyrgi gravées sur des plaques en or pour commémorer un traité entre les Étrusques et les Phéniciens datant du vie siècle avant notre ère. Elles sont écrites en alphabet étrusque et phénicien. Retrouvées à Pyrgi, le port de Cerveteri. Musée national étrusque de la villa Giulia à Rome, Latium.

Une écriture alphabétique est un ensemble de symboles dont chacun représente un phonème de la langue. La combinaison de plusieurs symboles est nécessaire pour représenter une syllabe ou un mot. Une trentaine de signes alphabétiques peuvent suffire à écrire une langue3.

Il existe trois grands types d’écriture alphabétique[réf. nécessaire] :

  • Les abjads ou alphabets consonantiques ne comportent de signes que pour les consonnes. C’est le cas de la plupart des systèmes d’écriture du Moyen-Orient, bien que les voyelles puissent y être indiquées secondairement et de façon plus ou moins facultative par l’ajout de divers diacritiques ou matres lectionis(consonnes jouant un rôle vocalique). Le terme d’abjad provient de la contraction des noms des quatre premières lettres de l’alphabet arabe : ʾalif, bāʾ, ǧīm et dāl (أﺑﺠﺪ).
  • Les alphabets proprement dits comportent à la fois des signes pour les consonnes et les voyelles. Le premier à être développé fut l’alphabet grec, issu de l’alphabet phénicien (qui est un abjad). Le passage de l’abjad à l’alphabet complet se fit en réaffectant à la notation des voyelles certaines lettres correspondant à des consonnes du phénicien qui n’avaient pas d’usage en grec. La plupart des alphabets ultérieurs dérivent de ce prototype grec. Le mot même d’alphabet provient des noms des deux premières lettres de l’alphabet grec : alpha, bêta.
  • Les alphasyllabaires représentent une autre voie d’évolution des abjads vers la notation systématique des voyelles. Dans ces systèmes, les signes de base représentent des consonnes seules ou suivies d’une voyelle inhérente, et les autres voyelles sont indiquées par des diacritiques ou des modifications de la forme des signes consonantiques. Les alphasyllabaires sont répandus dans l’écriture des langues en Éthiopie, en Érythrée, en Inde et dans les pays du Sud-Est asiatique. Ils sont appelés également abugidas, par contraction de quatre signes de l’alphasyllabaire guèze : አቡጊዳ, a-bou-gui-da.

Systèmes mixtes

Le système d’écriture d’une langue peut faire coexister plusieurs sous-systèmes de fonctionnements différents. C’est le cas en japonais, où sont employés simultanément des logogrammes (les kanji, usage japonais des caractères chinois) et deux syllabaires (les hiragana et les katakana). Un autre exemple est constitué par les semi-syllabaires, qui comportent à la fois des signes pour des syllabes entières et d’autres pour des phonèmes isolés[réf. nécessaire].

Histoire[

Article détaillé : Histoire de l’écriture.

Problématique

Le développement récent des études de littératie, en remettant en cause certaines préconceptions communes sur l’écriture et la lecture, peut amener à réévaluer les dates habituellement proposées pour l’apparition de l’écriture. En effet, selon le critère utilisé pour identifier un système d’écriture, on aura des résultats différents. Certains soutiennent par exemple que les sceaux de la vallée de l’Indus, qui datent du IIIe millénaire avant notre ère, ne constituent pas une écriture au sens propre, alors que pour d’autres, c’est parce qu’on projette sur ces traces notre concept moderne d’écriture qu’on ne les considère pas comme des systèmes d’écriture à proprement parler[réf. nécessaire].

L’histoire de l’écriture est donc étroitement dépendante des conceptions que nous avons sur le langage et le rapport entre l’écrit et l’oral : elle s’appuie sur une philosophie du langage particulière5.

Proto-écriture

Selon André Leroi-Gourhan, « l’art figuratif est, à son origine, directement lié au langage et beaucoup plus près de l’écriture au sens le plus large que de l’œuvre d’art »6. Cet art serait lié à la constitution d’un couple intellectuel associant phonation et graphie7.

Ce point de vue est partagé par le paléo-ethnologue Emmanuel Anati pour qui l’écriture en tant que telle n’a pas une origine unique, mais s’est développée sur les divers continents à partir de prémices communes et ne s’est fixée sous une forme systématique que là où l’état de la société l’exigeait8.

Selon ce chercheur, qui a réuni une documentation sur 70 000 sites d’art rupestre, dans les grottes de 160 pays, ainsi que sur 500 000 vestiges mobiliers9, l’art rupestre associe régulièrement des pictogrammes(figures humaines et animales) et des idéogrammes (traits, points, quadrillages) et cet art visuel préhistoriqueforme un code intentionnel et organisé. Anati a ainsi identifié dans des grottes de la Dordogne et des Hautes Pyrénées des séquences d’idéogrammes incisés sur des os datant de plus de 15 000 ans10. Il s’agit d’une proto-écriture et non d’une écriture au sens strict du terme, car ces symboles ne correspondaient vraisemblablement pas à des sons d’une langue précise[réf. nécessaire].

Cette théorie est partagée par divers spécialistes, notamment les préhistoriens Jean Clottes et Francesco d’Errico, selon qui la capacité de l’être humain à produire des signes ne date pas de 40 000 ans mais bien plus probablement de 100 000 ans11. Pour Genevieve Von Petzinger, un dessin en zigzag gravé en il y a 500 000 ans sur un coquillage de l’île de Java pourrait bien être la première trace laissée intentionnellement par un homo erectus. Elle voit aussi des traces de proto-écriture dans des blocs d’ocre hachurés d’il y a 70 000 ans trouvés dans la grotte de Blombos en Afrique du Sud. Parcourant les grottes de France, d’Espagne, d’Italie et du Portugal, l’anthropologue canadienne a identifié 32 signes composant ce qu’elle considère comme les bases d’un code : des points, des lignes, des triangles, des carrés ainsi que des formes plus complexes, telles des échelles, des dessins de main au pochoir entre 40 000 et 20 000 ans avant notre ère, des espèces de toiture et des dessins de plumes qui apparaissent vers 28 000 ans11.

De même, on a trouvé en Chine des traces anciennes de caractères datant de 7 000 à 8 000 ans, plus tard utilisés par l’écriture mais ne formant pas encore un système articulé12. Le site archéologique de Banpo révèle qu’il s’agit de pictogrammes incisés sur des os oraculaires13.

Débuts de l’écriture

L’écriture n’est apparue que là où existait déjà depuis un certain temps un État organisé avec des institutions politiques et religieuses :

« Il ne put y avoir d’écriture, de représentation visible de cet invisible que sont les actes mentaux de numération et de nomination, que dans la mesure où la représentation des dieux invisibles avait déjà imprimé son ordre parmi les humains14. »

elles sont placés les jetons. Vers 3300, on grave sur la surface de ces bulles d’argile scellées des pictogrammes, ou dessins stylisés, représentant les jetons à l’intérieur. Puis les jetons sont abandonnés et seuls sont utilisés les pictogrammes. Un système d’écriture se met ainsi en place vers 3300, alors qu’apparaissent les premières tablettes numériques et, vers 3200, des tablettes avec chiffres et logogrammes18.

D’abord composée de signes renvoyant à des choses, cette écriture se complexifie et, vers le début du IIIe millénaire, recourt à un certain nombre de phonogrammes pour représenter des sons19. Le principe du phonogramme est le même que dans un rébus où les dessins d’un chat et d’un potpermettent de signifier le mot chapeau20.
En Mésopotamie, cette écriture utilise plus de 600 signes. Chaque signe pouvait, selon le contexte, renvoyer à plusieurs sens : le signe du pied pouvait signifier « marcher », « se tenir debout », « transporter », etc.
20.

Écriture et traditions orales

L’écriture a été regardée avec suspicion dans plusieurs systèmes religieux qui y voyaient une menace pour la transmission orale et l’ordre existant.

Platon rapporte un ancien mythe égyptien selon lequel l’invention de l’écriture se ferait au détriment de la mémoire :

« Cette connaissance aura pour effet, chez ceux qui l’auront acquise, de rendre leurs âmes oublieuses, parce qu’ils cesseront d’exercer leur mémoire : mettant en effet leur confiance dans l’écrit, c’est du dehors, grâce à des empreintes étrangères, non du dedans et grâce à eux-mêmes qu’ils se remémoreront les choses50. »

De même, la religion hindoue se méfiait de l’écriture, au point que le Rig Veda, son livre le plus sacré, ne pouvait pas être mis par écrit et devait être transmis exclusivement sous forme orale, depuis sa composition vers le xie siècle avant notre ère. La méfiance à l’égard de l’écriture était telle qu’un fidèle ne devait même pas réciter ce livre après avoir pratiqué des activités d’écriture51.

Selon le témoignage de Jules César, les druides gaulois ne voulaient pas que leurs poèmes sacrés soient confiés à l’écriture, de peur que l’on en vienne à négliger la mémoire et que leur science ne se répande dans le vulgaire :

« Là, dit-on, ils apprennent un grand nombre de vers, et il en est qui passent vingt années dans cet apprentissage. Il n’est pas permis de confier ces vers à l’écriture, tandis que, dans la plupart des autres affaires publiques et privées, ils se servent des lettres grecques. Il y a, ce me semble, deux raisons de cet usage : l’une est d’empêcher que leur science ne se répande dans le vulgaire ; et l’autre, que leurs disciples, se reposant sur l’écriture, ne négligent leur mémoire ; car il arrive presque toujours que le secours des livres fait que l’on s’applique moins à apprendre par cœur et à exercer sa mémoire52. »

Sur les quelque 3 000 langues répertoriées dans le monde, les linguistes n’en dénombrent « qu’à peine plus d’une centaine qui s’écrivent53. »

Impact culturel

La généralisation de l’écriture a eu des effets importants sur le plan culturel et social.

Selon l’anthropologue Jack Goody, « l’écriture, surtout l’écriture alphabétique, rendit possible une nouvelle façon d’examiner le discours grâce à la forme semi-permanente qu’elle donnait au message oral »54. Il en résulta une extension du champ de l’activité critique, ce qui favorisa la rationalité, l’attitude sceptique et la pensée logique. Les effets ne s’arrêtent pas là :

« Simultanément s’accrut la possibilité d’accumuler des connaissances, en particulier des connaissances abstraites, parce que l’écriture modifiait la nature de la communication en l’étendant au-delà du simple contact personnel et transformait les conditions de stockage de l’information. Ainsi fut rendu accessible à ceux qui savaient lire un champ intellectuel plus étendu. Le problème de la mémorisation cessa de dominer la vie intellectuelle ; l’esprit humain put s’appliquer à l’étude d’un texte statique […], ce qui permit à l’homme de prendre du recul par rapport à sa création et de l’examiner de manière plus abstraite, plus générale, plus rationnelle55. »

En transformant le matériau sonore du langage en une suite graphique, purement visuelle, l’écriture mérite d’être considérée comme une technologie dont les outils consistent en une surface soigneusement préparée et un jeu d’instruments pour écrire — plume, calame, stylet, pinceau, clavier56.

Une fois mis sous forme écrite, le discours peut être réactualisé par les lecteurs à l’infini. Dépouillé de sa dimension sonore par la lecture silencieuse, l’écrit entraîne à voir la vie intérieure comme une réalité neutre et impersonnelle57. Il rend possibles les grandes traditions religieuses introspectives — bouddhisme, judaïsme, christianisme et islam58. Par le jeu de la transcription de sa pensée personnelle, l’écriture a pour effet d’augmenter le champ de conscience59.

L’écriture étant un des premiers moyens d’archivage de l’information, elle est à l’origine du travail d’organisation du savoir en catégories. Cela va permettre le développement de la pensée logique, de l’abstraction et de la science[réf. nécessaire].

Les effets de l’écriture seront encore multipliés avec la mécanisation de l’écriture par l’imprimerie, qui marque « une nouvelle étape vers des schémas encore plus formalisés »60 et donnera naissance au roman61.

Points communs aux différentes écritures

On ignore encore dans quelle mesure l’écriture a été faite pour être facilement/rapidement lue ou plutôt facilement/rapidement écrite62,63.

Olivier Morin, anthropologue de la cognition de l’Institut Max Planck pour la science de l’histoire humaine à Iéna (Allemagne), a statistiquement analysé64 les formes de plus de 5 500 caractères (majuscules ou minuscules) composant 116 systèmes d’écriture inventés depuis 3 000 ans, basés sur des alphabets ou syllabaires (comme en coréen) ou systèmes mixtes65. Mais il a exclu de cette analyse les écritures logographiques telles que le cunéiforme, le sumérien et le chinois très complexes65 et où l’outil (pinceau souple) et/ou le substrat dans le cas des tablettes d’argile ont une grande importance.

En ne tenant pas compte des courbes, il a mis en évidence deux caractéristiques structurelles partagées par la plupart des écritures :

  • une préférence donnée (depuis les premiers systèmes d’écriture apparemment) à la symétrie verticale (comme pour les lettres A et T)65 ;
  • une préférence pour les lignes verticales et horizontales par rapport aux lignes obliques (telles que celles qui composent le X ou le W). Chez 61 % des caractères contenant un trait ou plusieurs traits, ces traits sont horizontaux et/ou verticaux plutôt que obliques (70 % pour l’alphabet latin utilisé par l’anglais et le français)65, l’oblique pourrait être plus difficile à appréhender pour le cerveau66.

Ce constat concerne aussi les écritures de l’Antiquité (si les langues évoluent presque à chaque génération, les lettres qui permettent de les écrire sont beaucoup plus stables dans le temps ; bien qu’ayant évolué pour une raison technique avec le passage à l’imprimerie, elles ne semblent pas soumises aux mêmes pressions de sélection que la langue)65. Un commentaire fait dans la revue Science (2017) propose comme hypothèse explicative que les neurones du cerveau humain identifieraient plus rapidement ces types de forme. Une autre hypothèse proposée par Florian Coulmas (linguiste à l’université de Duisburg-Essen en Allemagne) est que lorsqu’un script est introduit, il pourrait s’imposer par la force de l’habitude, comme on suit un chemin une fois qu’il est créé (concept de « dépendance au chemin »)65.

Bibliographie

  • André Leroi-Gourhan, Le Geste et la Parole : Vol. I. Technique et langage, Paris, Albin Michel, 1964.
  • Jack Goody, La raison graphique : La domestication de la pensée sauvage [« The domestication of the savage mind »], Paris, Les Éditions de Minuit, 1979, 276 p..
  • (en) Walter J. Ong, Orality and Literacy : The Technologizing of the Word, Londres, Methuen, 1982.
  • Georges Jean, L’écriture, mémoire des hommes, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Archéologie » (no 24), 1987, 224 p..
  • Josèphe Chignier et al. (préf. Jean Peytard), Les systèmes d’écriture : un savoir sur le monde, un savoir sur la langue, Dijon, Centre régional de documentation pédagogique, 1990, 239 p. (ISBN 978-2-86621-136-3).
  • Larissa Bonfante, John Chadwick, B.F. Cook, W.V. Davies, John Healey, J.T. Hooker, C.B.F Walker, Collectif, La naissance des écritures : du cunéiforme à l’alphabet, Paris, éditions du Seuil, 1994, 503 p. (ISBN 978-2-02-033453-2).
  • Roy Harris, La sémiologie de l’écriture, Paris, CNRS, 1994.
  • James G Février, Histoire de l’écriture, Paris, Payot, coll. « Grande Bibliothèque », 1995, 615 p. (ISBN 978-2-228-88976-6).
  • Simone Breton-Gravereau (dir.) et Danièle Thibault (dir.), L’aventure des écritures : matières et formes (exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France dans les espaces d’exposition du site François Mitterrand du 4 novembre 1998 au 16 mai 1999), Paris, Bibliothèque nationale de France, 1998, 191 p. (ISBN 978-2-7177-2059-4).
  • Louis-Jean Calvet, Histoire de l’écriture, Paris, Hachette Littératures, 1998, 296 p. (ISBN 978-2-01-278887-9), Fayard/Pluriel (rééd. poche de 2011), 296 p., (ISBN 978-2-8185-0130-6).
  • Yves Gingras, Peter Keating et Camille Limoges, Du scribe au savant : Les porteurs du savoir de l’Antiquité à la révolution industrielle, Montréal, Éditions du Boréal, 1999, 360 p. (ISBN 978-2-7646-0004-7).
  • Anne Zali (dir.), L’aventure des écritures : la page, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1999(ISBN 978-2-7177-2072-3).
  • Bernadette Arnaud, « Un Français « craque » une écriture non déchiffrée de plus de 4000 ans, remettant en cause la seule invention de l’écriture en Mésopotamie », Sciences et Avenir,‎ 7 décembre 2000(lire en ligne [archive]).
  • Anne-Marie Christin (dir.), Histoire de l’écriture : de l’idéogramme au multimédia, Paris, Flammarion, 2001, 405 p. (ISBN 978-2-08-012279-7).
  • Emmanuel Anati, Aux origines de l’art, Fayard, 2003, 508 p..
  • Jean-François Gilmont, Une introduction à l’histoire du livre et de la lecture : Du manuscrit à l’ère électronique, Liège, Céfal, 2004, 136 p. (lire en ligne [archive]).
  • Marcel Cohen et Jérôme Peignot, Histoire et art de l’écriture, Paris, R. Laffont, coll. « Bouquins », 2005, 1179 p. (ISBN 978-2-221-10225-1).
  • Clarisse Herrenschmidt, Les trois écritures : Langue, nombre, code, Paris, Gallimard, 2007, 510 p..
  • (it) Giulio Angioni, La scrittura, una fabrilità semiotica, in Fare, dire, sentire. L’identico e il diverso nelle culture, il Maestrale, 2011, 149-169, (ISBN 978-88-6429-020-1).
  • Viviane Alleton, Jaroslaw Maniaczyk et Roland Schaer, Les origines de l’écriture, Paris, Le Pommier, 2012, 207 p. (ISBN 978-2-7465-0637-4).
  • (it) Emmanuel Anati, Origini della scritura, Brescia, Atelier, 2013.
  • (es) Fernando Báez, Los primeros libros de la humanidad : el mundo antes de la imprenta y el libro electrónico, Madrid, Forcola, 2013, 621 p.(ISBN 978-84-15174-75-2).
  • (en) Genevieve von Petzinger, The First Signs : Unlocking the Mysteries of the World’s Oldest Symbols, New York, London, Toronto, Simon & Schuster, 2017(lire en ligne [archive])
Écrit par :

Claude MOUNE

Notre action : Inventorier l'art rupestre : cupules et pétroglyphes. Sans oublier les habitats, sépultures et mégalithes, dans le le Castillonnais en général et le Riberot en particulier. Claude MOUNE, Résidant à Saint Girons (Ariège), il est une des trois chevilles ouvrières de cette initiative de recherches et d’études archéo-historiques dans le Haut-Lez. Féru d’archéologie depuis son enfance, sa préférence va à l’archéologie funéraire et à l’archéo-astronomie qu’il pratiqua sur le terrain en Israel, Liban et Côte d’Ivoire. Il prépare un livre sur : « L’influence des formes dans les civilisations ».

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