Grotte sépulcrale du tachou, vallée du Riberot(Temps de lecture estimé : 3 minutes)
Grotte sépulcrale découverte par l’abbé Cau Durban, dans la vallée du Riberot.
Tachou veut dire blaireau.
L’endroit n’est pas très précis. Elle serait vers le lieu dit Ausset « Aousetch. »
à l’époque, toute la montagne était défrichée ce qui permettait de voir la grotte de loin, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Le début de la vallée est schisteuse, ensuite c’est du calcaire. La grotte devrait être au début de la partie calcaire. Il n’y a jamais de grotte dans le schiste, trop dur et pas soluble dans les courants d’eau comme le calcaire.
Ma mère, dont la famille possédait des propriétés à Ausset, m’a dit qu’en 1936, il y a eu une poche d’eau qui a crevée dans la montagne, remplissant ce replat de plein de cailloux. S’il y avait une poche d’eau, il y avait un vaste réseau souterrain de grottes, contenant cette eau.
Qui se souvient « souvenirs familiaux » de cette inondation ?
Commune de Bordes-sur-Lez (I). — Grotte du Tachou. Sur la pente des cimes qui limitent, à l’est, la vallée du Riberot se voit l’ouverture d’une petite grotte qui avait été murée. La porte, haute de 1m60, s’ouvre sur un vestibule donnant accès sur une petite salle qui s’arrondit en ovale. Nous avons été le premier à fouiller cette grotte, jusque là inconnue. Après une couche d’humus d’environ 0m20 nous est apparu un dallage en imbrication, comme les ardoises d’un toit. Ce couvert de diverses pièces enlevé, nous avons remarqué l’extrémité supérieure de trois larges dalles qui séparaient la salle, dans le sens de la longueur, en deux Parsons, deux autres dalles formaient cloison sur le devant. Dans le compartiment de droite, étaient trois squelettes bien conservés, placés la tête contre la porte et les pieds vers l’orient. Dans le compartiment de gauche, reposaient les débris de quatre squelettes placés en sens inverse des précédents, les pieds vers le couchant. Ceux-ci étaient assis, comme l’indiquaient visiblement la position des ossements engagés confusément dans le carbonate de chaux. Étant dans un état voisin de la décomposition par suite de quelques infiltrations d’eau, nous n’avons pu conserver que la mâchoire inférieure. S’il nous fallait préciser l’âge de ces sépultures, nous n’hésiterions pas à le faire remonter à l’époque des dolmens ; la présence de nombreux tessons de poterie grossière, un vase presque entier et une petite hachette votive constituent peut-être un ensemble de preuves suffisantes. Bibliographie. — Manuscrit de l’abbé Cau-Durban.
D. Cau Durban. 1899.1900a. p. 114 : J.-M. Durand. 1968. p. 40. 42-43 : – Ph. Rouch. 1990. p. 250: L Troisplis. 1995a. p. 83-84.
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